Forum JDR du CCC

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Forum JDR du CCC
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

    Backgrounds de Guildes : suggestion de méthodologie clé en main.

    Rälkezad de Glace-Sang
    Rälkezad de Glace-Sang
    Admin


    Messages : 743
    Date d'inscription : 05/08/2011

    Backgrounds de Guildes : suggestion de méthodologie clé en main. Empty Backgrounds de Guildes : suggestion de méthodologie clé en main.

    Message par Rälkezad de Glace-Sang Mar 9 Aoû 2011 - 12:24

    Charte technique de rédaction de background de Guilde.



    1. Considérations préliminaires :


    Je traiterai principalement du background des guildes (JcJ-)JdR, limitant volontairement mes propos sur les guildes JcE-JdR. Le pack est livré un peu à la va-vite et n'a aucune prétention ni à l'exaustivité ni à l'exclusivité. Ce n'est qu'une méthode parmis d'autres.



     Votre rôle de guilde et quelques qualités cardinales :


    • L’humilité est mère de bon sens :


    Avant tout, quelques considérations en vrac, que tout le monde a entendu au moins une fois au sujet d'attitudes JdR déviantes :

    Personne n’a changé le monde. Et encore moins tout seul.

    Personne n’a dépeuplé telle cité ou telle forteresse à la seule force de ses jarrets et de ses petits poignets, fussent-ils héroïques.

    Evitez également les liens de parenté encombrants : vous ne serez pas plus héroïques en étant le 17ème neveu d’Illidan, ou le beau-frère qu'Arthas aurait rêvé d'avoir.

    Votre destin ne sera pas nécessairement de sauver un jour le monde en faisant montre de pouvoirs inconnus et uniques : fuyez le syndrome « Lune Noire ». En tout cas, ne prétendez pas voler le premier rôle au PNJ Nommé qui tient nécessairement le premier rôle dans le scénario global chez Blizzard. Ne cherchez pas à devenir calife à la place du calife.


    Eh bien, les mêmes règles s’appliquent aux guildes, quelque soit leur histoire, leurs objectifs ou leurs faits d’arme.

    Personne n’a occis un PNJ nommé qui revient 5 minutes après avoir été tombé. Et encore moins s’il est encore d’actualité hors zone instanciée.

    Inversement, il sera assez compréhensible, pour un groupement de joueurs JcE qui a réellement nettoyé la Citadelle de Glace, de prétendre avoir contribué à la chute du Roi-Liche, puisque ce Grand Méchant sera considéré comme abattu à l’arrivée de la prochaine extension.

    Encore que une fois de plus, il sera plus rationnel d’indiquer avoir fait partie des Légions combinées de telles armées, guidées par les Généraux les plus illustres, armées de lames de légendes et gavées de magie et de runes, ou encore d’avoir fait partie des irréguliers qui ont servi de chair à canon en première ligne, et qui ont fait chuter telle créature de cauchemar ou tel Lieutenant du Roi-Liche.

    En relativisant les exploits dont vous vous targuez, vous entrez néanmoins dans la légende à votre tour sans que personne n’ait envie de contester votre Fait d’Arme qui paraîtra en outre légitimé par votre Titre.

    Vous ne serez pas le groupe de tueurs de demi-dieux, mais un groupe de vétérans de combats si horribles qu’ils ont peut-être blanchi vos cheveux et vous ont rendu insensible à la simple beauté des choses lorsque vous êtes revenus parmi les vôtres, ce qui expliquera que vous ne vivez désormais que pour l’aventure, l’inhabituel et l’héroïsme.

    Cela rendra plus crédible encore votre histoire. Car en fin de compte : peut-être avez-vous achevé le Roi-Liche. Mais vous n’êtes pas les seuls sur votre Royaume. Votre Titre, obtenu grâce à de nombreux Hauts-Faits, vous donne la légitimité et la crédibilité d’enrichir votre background. Alors ne gâchez pas cette possibilité en prétendant être celui qui a personnellement jeté à terre la Légende.

    Il en va naturellement de même en JcJ. Pour être rôlistiquement correct, un joueur ne prétendra pas avoir terrassé Jaïna Portvaillant ou achevé huit fois d’affilée les différents chefs de Faction. Vous pouvez tuer les Grands Chefs, En Jeu, pour le plaisir, le défi ou la validation technique d’une rencontre, mais ne le prétendez jamais ô grand jamais en mode JdR.

    Le propre de ces personnages est d’être immortels tant qu’ils n’ont pas été retirés de la circulation par Blizzard. Encore leur sortie sera-t-elle scénarisée, là aussi.

    Il faut comprendre qu’aucun joueur ou groupe de joueurs ne peut prétendre changer un monde qui ne bouge pas.

    Il ne s’agit pas d’engager une controverse sur la pertinence de ne pas phaser chaque pixel des zones de jeu, pour que chaque joueur ait l’impression d’évoluer dans un univers aussi personnalisé que changeant selon ses moindres actes.

    C’est juste un fait ; le joueur ne peut qu’épouser les changements à la fois lents et scénarisés introduits par Blizzard dans son univers.

    Exemple : le Trident du Fou ne prétend pas avoir conquis Ashenvale au simple motif que son équipage a tué à la chaîne des PNJ et régulièrement des PJ, et que la résistance n’a pas toujours été au rendez-vous.

    Quelques minutes plus tard, les longues oreilles seront de nouveau là, patrouillant comme si de rien n’était, affirmant avec force qu’une bonne partie de la forêt appartient encore et toujours aux Elfes de la Nuit.

    En revanche, il prétendra avoir été l’un des groupes du Royaume à avoir prôné une Guerre Ouverte, en faisant fi des anciennes trêves et des appels à une diplomatie plus douce. Cela tombe bien, Garrosh Hurlenfer est bien parti pour devenir le prochain Chef de la Horde…



    • La connaissance du Lore :


    Mais nom de nom, qu’est-ce que c’est que ce truc ?

    C’est la connaissance du background de l’univers, des personnages marquants de l’univers dans lequel vous vivez. Ce qui fait que vous êtes réellement un Orc ou un Elfe de la Nuit en Ashenvale ou ailleurs.

    Si vous ne savez pas qui sont Malfurion, Cenarius ou Grom Hurlenfer, alors vous êtes comme quelqu’un qui, dans notre monde, vivant en France, ne saurait pas au hasard qui est le président de la République ou comment s’appelait ce Général qui prétendait représenter la France Libre alors que tout semblait perdu.

    Vous n’êtes pas vraiment en phase avec ce monde et ne pouvez guère interagir plaisamment avec un joueur qui l’est, parce que vous ne comprendrez rien à ce qu’il raconte, aux références et aux personnages qu’il citera.

    Mais personne ne vous méprisera si vous faites des erreurs sur le Lore. Tout le monde se trompe.

    Donc, lorsque vous rédigez votre background de guilde JdR, vous devez ancrer votre groupe dans le Lore.

    Et puisque vous n’avez pas à faire montre d’un savoir encyclopédique, quelques détails marquants suffiront amplement à donner une idée de départ.

    Exemple : Si votre confrérie composée d’assassins, de voleurs et de rebuts de la société humaine des Royaumes du Sud n’a pas toujours été méprisée, c’est parce qu’avant, vous étiez l’une des plus prestigieuses guildes de couturiers de l’Alliance.

    C’est parce que les coffres étaient vides du fait de la guerre contre les Orcs que le monarque de l’époque n’a pas honoré sa dette à votre égard, alors que vous avez rhabillé toute sa Cour et rétabli la magnificence des cérémonies protocolaires. Depuis, vous avez décidé de vous payer sur la bête et votre confrérie est devenue ce qu’elle est ; seul reste de ce passé votre tabard de guilde, un ciseau rouge sur fond noir (toute analogie avec les Défias serait fortuite).

    Peu importe que vous sachiez ou non qu’à l’époque un autre Royaume humain rencontrait lui aussi des problèmes avec ses sujets, qui fondèrent la confrérie des Pirates des Mers du Sud. Au pire, vous l’apprendrez aussi un jour ou l’autre, et déciderez peut-être de pactiser avec eux aussi, ou au contraire vous les accuserez d’avoir renié leurs idéaux et eux vous retourneront le compliment, scellant une haine légendaire.

    Par contre, reconnaissez qu’il vaut mieux que vous ayez entendu parler de l’histoire des Défias…

    Pour cela, faire des recherches même rapides sur un wiki ou un autre vous aidera beaucoup (http://fr.wowwiki.com/Accueil ).



    • Un horizon clair, des objectifs mesurés et quelques portes ouvertes :


    Savoir où l’on va est le B.A.B.A lorsqu’on rédige un background de guilde. Vous n’avez pas besoin de bâtir immédiatement un monument. Un background est par nature évolutif, il s’enrichit des interactions avec l’univers, le Lore et les autres joueurs ou groupes de joueurs.

    En revanche, il convient souvent de ne pas se fermer des portes prématurément, pour ne pas être obligé de se contorsionner afin de trouver la matière pour se renouveler. Ni même de s’enfermer dans une seule raison d’être, sous peine de risquer un effondrement si l’objectif perd de son intérêt, même momentanément.

    Exemple : Le Trident du Fou est un équipage de corsaires qui font la guerre comme d’autres respirent. Qu’est-ce qui peut expliquer qu’un groupe qui semble n’avoir comme seul objectif que la destruction et les combats, sur quelque front que ce soit reste solidaire et tienne bon le cap, quand la mer se vide et que l’ennemi disparaît ?

    Peut-être sera-t-on rassuré sur la façon dont l’équipage occupe ses longues soirées d’Hiver lorsqu’on apprendra que depuis sa formation, personne sur le navire ne se rappelle avoir vu le capitaine, que certains officiers ont toujours fait comme s’il allait revenir alors que d’autres font comme s’ils l’avaient perdu. Lorsque le plus gradé des officiers restants disparaît à son tour, l’équipage va entreprendre une (en)quête pour revenir à l’origine de sa formation et découvrir l’identité de leur Capitaine.



    2. L’élaboration du background de la guilde :


     Votre rôle de guilde en quelques étapes :


    Maintenant, vous brûlez d’envie de vous y mettre, vos compagnons de jeu et vous, de montrer ce que votre guilde a dans les tripes et ainsi capter l’intérêt de vos pairs rôlistes.

    Mais devant votre écran, les doutes et les hésitations suspendent vos développements. La trouille de la page blanche numérique rapplique.

    Quelques rappels de méthode pour vous aider à avancer sereinement.

    Je rappelle à toutes fins utiles qu’il existe de nombreuses autres manières d’amener son background de guilde. Les présentes suggestions sont principalement destinées aux rôlistes intéressés par une méthode clé-en-main.



    • Se positionner par rapport à l’univers :


    Une guilde ?

    Une guilde, c’est un peu comme une personne morale en France (entendez une société). Les éléments qui constituent l’une constitueront souvent l’autre.


     Votre raison d’être ensemble :

    Quelque soit la forme de votre guilde, qu’elle soit en fait une Confrérie d’assassins, une Fraternité de Pirates, une Guilde de marchands, une Conjuration de politiciens, une Compagnie de mercenaires, une Secte ou un Culte aberrant, vous aurez remarqué que la sémantique de lien quasi-familial est bien affirmée.

    C’est « l’affectio societatis » : votre raison d’être ensemble.

    Cela veut dire que vous avez à un moment ou à un autre formé une ambition ou un besoin commun, qui vous a poussé à vous regrouper, parce que la vie dans l’univers de WOW est dure. Que ce soit pour faire de plus grands profits, occire avec plus d’efficacité, obtenir du pouvoir et de l’influence, simplement vous protéger mutuellement ou communier ensemble, il est en tout état de cause important de l’indiquer.


     Dans cet univers :

    Il est temps d’indiquer vos relations au Monde.


    - Cela commence par votre relation à votre propre Faction, Alliance ou Horde.

    Cette relation est directement liée à votre « objet social », à savoir votre activité de guilde.

    Si vous êtes décidés à avoir un background de Pirates et non de Corsaires, vous avez tout intérêt à savoir faire la distinction entre ces deux sortes de marins, leur relation aux lois de leur Faction, afin de comprendre en quoi un corsaire peut ne pas craindre de rencontrer un navire de guerre de sa propre Faction, ce que ne pourra pas concevoir un pirate.

    Dans un univers médiéval-fantastique comme celui de WOW, une confrérie d’assassins pourra ou non prétendre avoir pignon sur rue, même si par nature le groupe affectionnera les ruelles sombres plutôt que les hôtels particuliers de la Capitale. Ou inversement, pourvu que votre position JdR soit suffisamment amenée.

    Un Ordre Militaire pourra jouer la carte de la semi-autonomie, avec une certaine marge de manœuvre par rapport aux consignes officielles des monarques de sa Faction, comme les Templiers durant leur heure de gloire.

    Ou décider de coller au plus près des consignes royales de Hurlevent, auquel cas le Lore aura intérêt à être très maîtrisé, afin de ne pas directement achopper sur l’interprétation du Lore faite par d’autres groupes, notamment lorsque cela touche à un Ordre Militaire et Religieux. Un tel groupement par nature génèrera des tensions, entre les Libres Penseurs, les Rebelles, les « Hérétiques », etc. Inutile en plus de prêter le flanc aux critiques purement JdR et de Lore.

    Nombreuses seront les Compagnies de mercenaires et autres irréguliers, qui prétendront servir de supplétifs rémunérés pour se battre auprès de telle ou telle Nation, de s’être constitués à l’occasion de telle ou telle bataille légendaire, d’avoir participé au sac de telle Cité (attention au Lore !). Le nom de ces Compagnies est très important, car elles sont appelées à se couvrir d’histoire et de gloire, ou au contraire à être détestées par leur propre Faction, qui les considèrera comme des écorcheurs ou de simples pillards.


    - Cela continue avec un positionnement par rapport à la Faction ennemie :

    Naturellement, votre forme de groupement et votre « objet social » sera là encore déterminante.

    La Faction ennemie dans ses manifestations PNJ vous attaquera de toute manière à vue. C’est un fait.

    Il n’empêche que de manière JdR, un vaincu appartenant à un Ordre Militaire reconnu par sa faction pourra broder sans craindre le ridicule des tractations, des rançons diplomatiques qui pourront donner lieu à de véritables rencontres inter-Factions, parce que le captif appartiendra à un groupement honorable.

    Exemple : un militaire d’un Ordre Hospitalier, dont la mission principale consiste à escorter des pèlerins Sin’Doreï en Outreterre ne saurait être simplement exécuté par des militaires de la Sainte Croisade ou de la Garde impériale.

    Il est au contraire peu probable qu’un Pirate vaincu par un groupe d’une Maison Sin’Doreï subisse autre chose JdR parlant que la pendaison sommaire, puisque c’est la peine qu’appliquerait de toute manière le gouvernement de la propre Faction du Pirate. Il sera alors assez peu crédible d’assister à une remise de rançon ou une escorte… Alors qu’un noble Sin’Doreï sera de façon parfaitement acceptable retenu captif en attendant un échange ou le paiement d’une rançon.

    Nous noterons que certaines guildes peuvent développer un background presque neutre (hors réaction PNJ adverse), d’assistance, de lutte contre l’Ennemi des deux Factions principales. Typiquement, ce genre de background se rencontre dans certaines guildes JcE-JdR.



    • En quoi votre groupe est-il différent des autres groupes ?


    En quoi un groupement qui se fait appeler la Légion de Lordaeron est-il différent d’un autre qui se nomme la Garde Impériale ? Ils ne défendent peut-être pas prioritairement les mêmes valeurs et sites géographiques et politiques ?

    En quoi l’Ordre du Mérite se démarque-t-il de la Sainte Croisade ? Leurs valeurs et les idées qu’ils défendent ne sont peut-être pas les mêmes, le fanatisme ou la foi démarque sans doute les motivations de l’un par rapport à l’autre ?

    Les Sentinelles ont décrété qu’Ashenvale leur appartenait et qu’ils en chasseraient quelque bûcheron, mutilateur de la Nature ou adepte de la Corruption démoniaque quand Lune d’Argent organise ses propres groupes d’éclaireurs et de chasseurs pour patrouiller dans les bois environnants.

    Les joueurs concernés le savent sans doute. Les autres moins, s’ils ne peuvent pointer du doigt les différences qui auront été clairement exprimées vis-à-vis des guildes cousines et complémentaires.

    Les Corsaires du Trident du Fou n’ont de cesse d’affirmer la légitimité de leurs opérations d’abordage et de saisies par la Lettre de Course obtenue du Concile de Lune d’Argent, lui-même composé des Maisons et Ordres Sin’Doreï de Lune d’Argent. Lorsque le Trident rencontre un navire de guerre Sin’Doreï, ils se saluent parfois ou s’ignorent en reniflant avec dédain, mais jamais ils ne s’affrontent.

    Ainsi, ils peuvent avec beaucoup de confort moral se gausser des Pirates de Pavillon Noir, qui, a priori, sauf circonstances très particulières, sont chassés à vue par les tous les bâtiments de guerre de leur propre Faction.



    • Une intrigue/trame pilier, « l’objet social » de votre groupement :


    Se fixer un but, une activité, le fameux « objet social », c’est bien.

    Le concrétiser au moyen d’une intrigue, d’un macro-scénario, découlant directement et naturellement de son background de guilde, c’est mieux.

    Et créer du jeu en associant de manière concertée des ennemis et des alliés PJ au fur et à mesure que le scénario évolue en faisant évoluer son intrigue principale, c’est encore mieux.

    Si au final, l’intrigue avance en partenariat avec les autres groupes, alliés comme ennemis, et ouvre sur des ramifications qui éclaboussent le background de nouveaux partenaires, alors, là, c’est top !

    Naturellement, une intrigue-pilier de guilde se doit d’être assez dissociée de n’importe quelle histoire de l’un des membres de la guilde, sauf au personnage en question à abandonner la partie de son histoire qui entre dans le domaine public de la guilde, afin d’en faire profiter les joueurs.

    Il est à noter que pareille trame scénaristique se doit d’être suffisamment ouverte pour permettre la participation éventuelle et à venir de partenaires joueurs.

    Si vous partez dans un scénario qui ne respecte ni le Lore, ni les backgrounds standard des autres groupes, un scénario dénué de la moindre trace d’humilité ou de cohérence, vous n’aurez aucune chance d’intéresser les autres et, vraisemblablement, le scénario périclitera faute de partenaires.

    Si vous avez trouvé un partenaire acceptable, alors ne le lâchez plus et entretenez la bonne entente avec lui. Il est tellement plus facile de se fâcher avec un ami/partenaire que de se faire un ami/partenaire d’un inconnu avec lequel vous n’avez pas d’accroche spéciale !

    De plus, il est toujours regrettable de laisser tomber ou de geler une trame simplement parce que les circonstances ont distendu ou refroidi vos relations.



    • Partir à la pêche, tout en donnant des pistes pour être retrouvé :


    Si vous séchez encore quant à l’élaboration de ce type de trame, vous pouvez adopter une attitude opportuniste dans le bon sens du terme, à savoir :

    - Vous greffer de bon cœur aux propositions des autres groupes, et il y en aura nécessairement à un moment ou à un autre ;

    - Laisser des miettes de pain sur le chemin, il y aura toujours quelqu’un pour avoir envie de les grignoter.

    Ainsi, si vous indiquez :

    - des lieux particuliers qui sont chers à votre groupe,
    - des personnages que vous admirez/protégez/détestez,
    - des factions mineures que vous aidez ou contre lesquelles vous êtes au contraire en guerre,

    Si vous en indiquez les raisons ou au contraire que vous laissez entendre que le contentieux est mystérieux,

    Alors, à coup sûr, quelqu’un à un moment ou à un autre vous proposera du jeu qui touchera une ou plusieurs des lignes que vous avez lancées.

    Vous n’aurez alors plus qu’à relever la ligne et décider si vous avez pêché matière à en faire une histoire, une accroche, un truc digne d’être cuisiné.












      La date/heure actuelle est Mer 8 Mai 2024 - 14:48