Rälkezad de Glace-Sang.

Je ne suis rien sur ces terres, un simple errant,

(Non-Mort ! Réprouvé ! Ni vivant ni endormi ! Être contrefait, maudit par deux fois,)

Je suis mort, probablement à la manière d’un porc que l’on saigne, sans même garder de souvenirs de mes dernières paroles, de mes derniers cris, de mes dernières larmes de mortel,

(Déchiqueté par les goules voraces du Fléau, à peine sorti du sommeil par les hurlements des gens du Domaine,)

J’ai servi plusieurs Maîtres,

(Traître aux siens et à sa race par deux fois,)

Je ne sers aujourd’hui que des chimères, que d’aucuns prennent pour des folies,

(La Paix d’Achérus ne te rendra pas ceux que tu as perdus,)

Je poursuis un sentiment de liberté à jamais perdu,

(Les Mers et Océans ne cacheront pas ta félonie, ni la fraternité d’équipage ta solitude,)

Je suis un dissimulateur,

(Jusqu’à ton nom que tu as peur de souiller,)


Je suis l’un des Maîtres contestés des Idées et des Paroles d’un territoire sans consistance. Je me tiens au sommet de l’Achérus, laissant les vents mauvais des Maleterres fouailler mon âme.

Le Nord est ma patrie, mon tombeau et mon lit. Dans chaque fossé je suis chez moi. Les odeurs d’incendies, de guerre et de maladies sont autant de parfums auxquels je me suis habitué.

Je suis Rälkezad de Glace-Sang,

(Prêt à m’effacer devant vos questions ou votre proposition d’amitié.)



Vous pouvez encore passer votre chemin.