Union de Cognesou. [RP/On aime bien le PVP]

Présentation:

La Guilde:

Objectif Rôleplay:

Objectif Hors-Rôleplay:

Diplomatie:

Pourquoi pas de textes Rôleplay?

L'Organisation:

Concernant le PVE: Notre attitude vis-à-vis de ce dernier est neutre.
Concernant le PVP: Nous l'encourageons fortement à titre individuel d'obtenir une amure de base, ainsi qu'accepter le fait que sur un serveur PVP/RP, nous pouvons bel et bien nous faire crever comme des blaireaux en plein milieu d'une session rôleplay.
Concernant le RP: Je dois vraiment vous faire un dessin?

Grades:

Un forum? Le Forum ne sera utilisé qu'uniquement lorsque la guilde trouvera une certaine activité.
Et les recrutements?

Un, deux, trois: Vinayak.

'Faisait plutôt froid en effet. Le Genre de nuits digne de Durotar: On crève de chaud le jour, on meurt de froid la nuit. Autant te dire que Ryzzik caillait quand même sec dans son complet. Il remit en place son chapeau, et s'engouffra dans le petit tunnel menant au quartier Troll.

S'il fallait redémarrer l'Union, il fallait commencer d'abord par réveiller les anciens réseaux. Et s'il y avait bien un zigue que l'on pouvait croiser à Orgrimmar, connu pour ses frasques et son mauvais humour,c'était le vieux Vinayak.  Ils avaient bossés ensemble. C'est grâce à des types comme Vinayak que Ryzzik obtenait quelques informations croustillantes sur la concurrence. Habitué au bar, habitué aux plaisirs de la chair: Vinayak incarnait le vice et la cupidité. Tout ce qu'il fallait à Ryzzik.

Alors que le Gobelin se dirigeait à pas rapides vers les bas-fonds gobelins, il se demandait comment avait évolué son ancien associé. Avait-il changé quoique ce soit dans ses habitudes? S'était-il rangé?
La vue du vieux gobelin, assied torse nue avec une serviette sur un transat, entouré de deux plantureuses gobelines lui fit instantanément comprendre qu'il n'en était rien.

De loin, il lança un regard à Vinayak qui le capta directement. Il congédia ces charmantes dames et se rallongea sur son transat. La scène aurait été stylée s'il avait été au bord d'une mer turquoise avec une plage de sables fins, au lieu de quoi il était surtout entrain de se shooter aux vapeurs toxiques qui s'évaporaient du bassin souillé des bas-fonds.

Ryzzik tenta de marcher le plus rapidement possible à travers la foule sans se faire faire les poches par les badauds, ni trébucher sur les déchets qui traînaient par terre. Il rejoignit tant bien que mal Vinayak qui l'observait du coin de l'oeil goguenard.

Vinayak lui lâcha cache: Il savait qu'il était revenu, un type aux docks d'Orgrimmar avait vendu la mèche. Probablement que le petit monde du crime d'Orgrimmar, très exsangue après la répression de Garrosh,  devait être au courant. Ryzzik était estomaqué d'avoir été grillé si tôt, mais Vinayak le rassura: Probablement que l'info circulera pas trop vite à partir de la capitale... Du moins, le pensait-il.

"Dodge" comme l'appelait Vin' lui proposa un marché. Une offre simple, facile à refuser. S'engager signifiait des risques, beaucoup de risques. Aider Ryzzik pourrait lui rapporter beaucoup. Mais échouer avec ce dernier pourrait bien le ramener à trois pieds sous-terres. Et adieu les Femmes et sa troisième jambe.
Le Gobelin réfléchit. puis tendit sa main. Il réclamera son dû une fois tout ça terminé.
Ryzzik conclut solennellement le marché à la manière des marchands gobelins: Il cracha dans ses gants, et lui serra la main. C'était fait. Si Vin' savait une chose sur "Dodge", c'était qu'il était fourbe, calculateur, sadique, cupide, ambitieux voir mégalomane, mais qu'au moins, il n'a jamais une seule fois cassé de lui-même un contrat, ni même trahi ses employés.

Il topa. L'Union renaissait de ses cendres.

La bonne Entente, c'est pas marrant:

C'était une soirée sacrément humide, le Gobelin était sur son planeur mobile (TM) et descendait lentement vers la grange de Moulin de Tarren. Il était en retard, mais il s'en carrait sacrément les oreilles avec son chapeau. Sur place, y'avait normalement (normalement) déjà Azrahen Brasevol en tant qu'ambassadeur de bonne volonté de l'Union de Cognesou.

L'Elfe faisait preuve d'une patience à toute épreuve. Ayant rejoint y'a peu l'Union de Cognesou, c'était clairement la meilleure nouvelle qui soit arrivé à l'organisation: Cynique, raciste et pas psycho-rigide pour deux sous, l'elfe collait à l'esprit de la boîte. Pourtant, le gobelin s'était sacrément inquiété de filer sa confiance à un Néantologue débarqué y'a peu en douce à Orgrimmar. Le vieux Vin' lui aurait surement préférée une femelle, à défaut de pouvoir piffer les mâles de c'te race. Bref, Ryzzik descendait, et il aperçu son "Diplomate" entrain d'attendre devant une grange miteuse.

Ce dernier lui fit la remarque qu'il était en retard, mais que, par rapport aux autres organisations, ça allait. L'Union de Cognesou avait estimé qu'il ne fallait pas emmener ou convoquer toutes ses troupes pour participer à une simple réunion diplomatique. Ainsi, Evindelle, un Soldat (au féminin sur c'coup) récemment recruté ne fût pas priée deux fois d'aller bosser.

Evindelle Hebi, c'était une gobeline. Elle était autodidacte. Si Ryzzik l'avait recrutée, c'est de un parce qu'il manquait gravement de soldats pour maintenir l'édifice Cognesou, mais surtout parce qu'elle avait l'ambition de devenir une des plus grandes artisanes dans un domaine essentiellement masculin: La forge. Elle voulait produire les armes pour l'Union, en somme, de l'artisanat de guerre. Et cela convenait parfaitement au gobelin. Ils passèrent un deal aussi simple que normal: Elle l'aide à reprendre Montevapeur, il la libère en échange de son serment de Soldat du Doge envers l'Union, et lui file l'atelier et le matériel pour produire le matos.

En y réfléchissant, il promettait beaucoup de choses, le Trognesou. Mais, en y repensant à deux fois, ce qu'il promettait n'était pas non plus extraordinaire, il proposait juste le partage de Montevapeur, une fois la Ville reprise. Autant dire que y'en avait de la plus-valus sur ce coup.

Euh, je m'égare je présume.
Retournons en à nos pigeons.

Il attendait donc avec Azrahen sur le tas devant la grange ruine. Puis la terre retentit: Les autres arrivaient. En bonnes organisations militaires, tous les invités avaient pensé bien faire en mobilisant toutes leurs forces vives: Un seul but, montrer qu'ils en avaient des grosses. Tu parles ma poule. Il devait bien y avoir plusieurs phalanges sur'l'coup. Autant dire que l'Union, avec seulement deux gus'ton pour causer, elle en imposait pas du tout. Ca non. Mais peut-être allait elle avoir un peu plus d'efficacité.

Déjà, plusieurs affaires avaient été conclu. Avant que l'Union ne reçoive au dernier moment une invitation des Moires, elle se chercha la neutralité (on ne peut guère causer "faveur" avec des gens qu'on a tenté de tuer y'a pas si longtemps) des autres organisations. Elle fit un deal avec le Glaive de la Lune Noire en lui offrant du matériel, elle obtint les bonnes grâces des Celwë Belore par quelques courbettes artistiques sur Lune d'Argent le temps d'un soir pour pouvoir éventuellement postuler sur place, et, plus important dans tout ça, se lia avec les Portes-Rage.

Si Ryzzik n'aimait pas des gens, c'étaient bien les fanatiques de la Horde. Mais les Portes-Rages, sur le coup. C'était une autre soupe. Ils partageaient clairement des points de vue communs: Une méfiance maladive envers la Maison Celwë Belore et les Moires, une envie de s'étendre en certains endroits de Kalimdor plutôt qu'à l'est, une envie visible d'avoir plus de pouvoir. Bref, si les buts recherchés n'étaient clairement pas les mêmes, il y avait des génomes communs et crochus dans l'ADN des deux organisations qui faisaient que si elles pouvaient guère se piffer en raison de leurs raisons de vivre et philosophies respectives, elles pouvaient largement se tolérer l'une et l'autre. Bref, les Portes-Rages, ils passaient pas si mal.

Lorsque tout le monde fût enfin en place, on emmena le groupe dans la vieille ville de Austrivage. Complètement rasé, irradié, ce trou puait la mort. Mais il s'y trouvait quand même une belle surprise: L'Auberge sur place avait été globalement épargnée, et affichait une propreté et une capacité d'accueil large, d'quoi amener un maximum de monde. Rapidement, l'Union se dirigea vers l'objectif primordial dans ce genre de cas: Le buffet au fond de la salle. Au moins, avoir la panse pleine, c'est toujours mieux.

Du fait donc de cette envolée gastronomique somme toute chose sympathique, on ne fit pas trop attention à l'introduction de l'Entente. Tout le monde causait en même temps, impossible de comprendre ne serait-ce qu'un mot. De plus, un type appelait vraisemblablement sa mère à l'extérieur. Autant t'dire qu'on était courageux de tenter d'suivre tout ça.

Ryzzik suivait les conversations, faisant mine surtout de s'intéresser à son repas. Alors que "L'ambassadeur de bonne volonté" Brasevol, lui, mangeait avec une classe toute Sindoreï -Et sans se tâcher, quel rat!-, une fois sa pitance mangée, il se lança avec hargne dans les débats. Fallait quand même dire, il savait poser ses bourses sur la table le Sindoreï.

Et que ça te causait, blabla bla. Rha, On en pouvait plus, fallait vraiment faire avancer les choses. Puis, j'sais plus si c'est Dragonash, Erzan ou Vel'thil, mais une des pontes présentes trouva la bonne idée de demander qui dirigerait l'organisation.

Oui, qui dirigerait?

La position de l'Union était claire au départ: il fallait faire crever l'Entente. La vider de sa substance, y restreindre l'influence des autres à n'importe quel prix. Imaginez, une organisation réunissant une quarantaine de barbouzes: C'est largement de quoi éliminer toute opposition non-préparée. Et dans l'Union, on avait tendance à penser que les Moires n'étaient pas franchement hostile à l'idée de prendre le contrôle de l'Entente, et ça tombait bien, c'était eux les créateur du machin. À la bonne heure comme dirait l'autre. On avait tout fait pour participer à cette organisation. Tout. Et on y était.

Mais nom de nom, cette question, Ryzzik ne l'avait jamais vu en ce sens. Rapidement, une stratégie, un plan, c'que tu veux, se monta dans la tête malade du gobelin: Et si on mettait un chef absolu à la tête de l'organisation? Ne serait-ce pas le meilleur vecteur? Surtout si le-dit chef était un copain, ou du moins, quelqu'un de neutre: Il serait braqué sous les projecteurs, mènerait l'organisation clairement dans la direction qu'elle était censée suivre: Casser de l'alliance.
Certes, c'était dangereux, mais clairement moins qu'une organisation où l'influence des grandes organisations auraient libre court. L'Union de Cognesou était actuellement trop petite pour essayer ne serait-ce que s'opposer aux influences Sindoreï ou Moires.

L'Union a toujours été une organisation marchant grâce et avec la Guerre. Alors un type qui la proclamait n'allait pas aggraver les soucis de balance commerciale de l'organisation du gobelin. En plus, l'Union s'était faite spécialiste en traînage de pieds: Agir tellement lentement que tous les risques seraient déjà passés.
C'était un plan en or. Il fallait l'appuyer.

Tout s'accélère. Ryzzik s'était arrangé pour que Helleaven lui envoie un messager suffisamment peu discret pour attirer l'attention. Ils ne parlèrent de rien vis à vis du plan échafaudé par le Gobelin, car Ryzzik l'informa juste qu'il était en la possession de la cargaison de 50 barres de saronite que le Glaive lui avait commandé. Mais l'image qu'une organisation pouvait aller causer avec l'autre avait déjà dû faire tiquer quelques uns.

L'Union, par le biais d'Azrahen appuya à fond la possibilité d'élire un chef de guerre. On poussa le débat au point d'inquiéter l'orateur: On devait voter.
L'Entente sera-t-elle une organisation autoritaire? Ou une organisation avec un conseil? L'Union tenta de convaincre tous les conseillers (Au nombre de 7). Mais au final, après tout cela, seuls 3 gens votèrent en faveur d'un chef suprême, contre 4. Cette bande de !@#$%^-*! avait gagné. Dire que Ryzzik était serein après ce coup aurait été sacrément se mettre les doigts de pied dans l'oeil: Le Gobelin était sacrément de mauvaise humeur, je dirai même plus: Il était presque en rage.

L'Entente sera donc ouverte aux influence.
Ce n'était pas une bonne nouvelle pour l'Union, bien que fondamentalement, rien n'avait changé: Le plan de base devait être poursuivit.

Mais une chose était claire: On n'a pas dit notre dernier mot.