par L'Revan Saleth Lun 2 Jan 2012 - 17:32[Ces textes font partie de l'histoire de la confrérie au présent, et jouée en rôle play. Merci de votre intérêt et bonne lecture. Lien texte]
La nuit était déjà bien avancée, et pour les Tarides, annonciateur une fois de plus avec lassitude du soleil rouge, alors qu'au sud des Tarides du nord, le vacarme faisait rage. Dans les plaines, les coups de sabots martelaient le sol tandis que le sifflement des flèches enflammées faisait acte de la chasse meurtrière des ardents mercenaires de la confrérie. Au camp attaqué plus tôt, cible de la mystérieuse mission donné par le seigneur Sin'Rae, les cadavres de centaures jonchaient le sol dans diverses marres de sang, d'autres brûlant, comme si la peste avait oeuvrée sans distinction, une peste nommée être conscient.
Des lances au sol, d'autres plantées, et une multitude de flèches de ci de là, principalement enfouies dans la chair des bêtes hybrides, et quelque uns de ces même mercenaires humains, vulgaire pirates assoiffés de sang et munis de torches, qu'ils embrasaient, lançant des paroles grognées pas toujours compréhensibles certes, et pourtant, eux se comprenaient, et mettaient chaque tente a brûler, ainsi que chaque corps épargné par les flammes, alors qu'une épaisse fumée s’élevait peu à peu dans les airs assombris, rendant sa perception difficile. Mais c'était autre part que l'intérêt se portait, sur la montagne où le campement à son flanc brûlait. En haut, des totems entourait un cercle chamanique à l'abandon, ou absenté de son protecteur. En face, sur le haut de cette même montagne, il se tenait, droit, les mains dans le dos, passées sous sa large cape noire voilant ses épaulières de maille lourde aux ajouts de plaque et traces ternies, tout comme le reste de cette même armure à l'aspect guerrière nordique. Ses mèches rebelles de sa longue crinière grenat tombait sur son visage déjà voilé par le masque qu'il portait, aux allures nobles dont le blanc était coupés aux bords par des broderies bleu et or.
Il observait de loin, l'elfette assise, menue et à l'air jeune, sa chevelure blonde elfique coiffée en queue de cheval, observant un autre elfe allongé à ses pieds, ligotés aux mains et jambes, se laissant avâchi sur le sol tandis qu'une même chevelure blonde tendant vers l'argenté cachait son visage.
Le seigneur prit une inspiration, redressant le menton, tandis qu'un rire nerveux et malsain retenti dans son dos. Une silhouette assombrie, le dos courbé et porteuse d'une armure de chevalier runique approchait. L'odeur de la mort en réchappait avec distinction, de tout son être, autant que ses cheveux verdâtres et pailleux tombaient sur son visage, cachant ses yeux bleus glacés. Il portait un masque identique au seigneur à son visage, et sa démarche typiquement reprouvé s'accordait parfaitement avec son allure. Il vint aux cotés de l'elfe, qui n’eut pour réaction que de pencher légèrement la tête en direction des deux autres elfes, plus loin, tout deux semblant en grande conversation. Le reprouvé runique, lui, jeta un oeil au seigneur, avant de revenir de même aux elfes, émettant d’étranges bruits assez désagréables de bouche mêlés aux craquements de sa mâchoire avariée.
- Hm... ils parlent, beaucoup.
- Je sais. Répondit simplement l'elfe de sa voix grave et sereine, n'ayant toujours pas fait mouvement.
- Lui parle plus, il risque de lui dire ce qui ne doit pas être su.
- Ainsi va le monde, certaines choses doivent être découvertes, pour que l'avancement soit du. Où sont les autres?
- Hmm.... le reprouvé a emporté l'elfe, ils sont bien abîmés.
Le reprouvé se mit a rire de nouveau nerveusement, avant d'agiter légèrement ses doigts dans un craquement audible, comme si ils se brisaient.
- Toutes... ces petites révélations, vont faire naitre le doute, et approfondir le désir perdu. Hm, qu'il est... excitant, d'observer le désespoir des vivants.
- Il est ironique, que ce soit toi qui emploi ces termes.
Le reprouvé relâcha un nouveau rire cette fois hystérique, alors que l'elfe lui, n'avait pas bougé plus, si ce n'est le vent qui repoussait ses mèches, avant que ces dernières ne retombent à nouveau sur son visage.
- Le désespoir est une symphonie, de souffrances et de pertes, il en va tellement plus de plaisir a anéantir, plutôt que détruire sauvagement. J’écrirais une contine à ce sujet.
- Disparais de ma vue.
Le reprouvé jeta un oeil à l'elfe, puis se retourna, s'arrêtant.
- Et que fais t-on de l'autre? Elle devient gourmande...
- Elle, ainsi que sa soeur, sont essentiels dans mon ascension, à travers la leur. Continues, et hâtes toi d'achever tes obligations. Leurs âmes comme celles des autres font partie des éléments qui amèneront le troclon, et le passage vers le pouvoir de N'Zoth. En conséquence, leur préservation doit être une priorité absolue.
- Mais... Il prit un ton agacé, alors que les traits de ses yeux se tiraient, avec l'impression que les restes de sa peau en lambeau s'arrachaient. Je ne suis pas une nounou, et cette fille est une gamine capricieuse. A trop lui porter d'intérêt elle se prend pour une reine. Elle a passée la soirée a exiger toutes sortent de folies par simple envie, j'ai perdu deux de mes assistants, pour rien. En début de semaine, elle a fuguée pour aller voir cet espèce de pe... elfe, et batifoler, il nous a fallu toute la nuit pour la retrouver! Mes recherches se retardent de plus en plus avec cette elfette qui se comporte en duchesse!
- Eh bien cela veut dire que tu t'en sors bien, et tu as intérêt a faire en sorte qu'elle soit satisfaite, et ne se doute de rien.
- Mais... elle m'a lancé un couteau à viande à la figure! Et elle s'amuse a tourmenter mes assistants en les gênant pendant les expériences et se moquer d'eux! Elle multiplie les fugues pour son bon plaisir et casse la moitié de ce qui lui est offert! Cela devient coûteux et absurde! Si je pouvais lui trancher un bout d'oreille, cela la calmerait...
Revan élança brusquement et nettement sa main de sous sa cape, saisissant le reprouvé à la gorge et le soulevant a trois pieds du sol, pivotant un regard dur et vindicatif vers lui. Ce dernier étouffa un grognement, et saisit des mains le bras de ce dernier, l'observant avec une crainte apparente le dissuadant de toute réaction.
- Il ne lui sera fait aucun mal. Reprit lentement le seigneur, fixant le reprouvé de manière explicite, tout comme son ton plus grave. Un seul cheveux abîmé, la moindre larme, une contrariété, et tu te consumeras dans les flammes, avec ton laboratoire, tes recherches, tes assistantes, ta compagne, et tout ce qui t'es intérêt.
- Ou... oui maitre.
- Bien.
Il reposa finalement le reprouvé, et replaça tranquillement sa main sous sa cape, portant un dernier regard sur les deux elfes, avant de tourner les talons, et prendre le pas.
- Massacrez les fugitifs centaures, pas de quartier, faite en sorte qu'aucun des deux ne soit menacé à leur départ. J'ai a faire avec le reprouvé, et Shalis.
Au terme de sa phrase, il poursuivit sa marche vers l'est de la montagne, et devint soudainement transparent, le paysage se mouvant au travers de sa silhouette, avant de disparaitre de toute vue. Le reprouvé lui, le suivit du regard, pour le porter après qu'il se soit éclipsé, vers les deux elfes un temps, grommelant. Finalement, il reparti à son tour, disparaissant sans magie ni hâte, se fondant simplement dans les ténèbres de la nuit, laissant aller un léger rire nerveux tandis qu'il s’éloignait.
Chronique - Partie I : La pierre de sang
La nuit était déjà bien avancée, et pour les Tarides, annonciateur une fois de plus avec lassitude du soleil rouge, alors qu'au sud des Tarides du nord, le vacarme faisait rage. Dans les plaines, les coups de sabots martelaient le sol tandis que le sifflement des flèches enflammées faisait acte de la chasse meurtrière des ardents mercenaires de la confrérie. Au camp attaqué plus tôt, cible de la mystérieuse mission donné par le seigneur Sin'Rae, les cadavres de centaures jonchaient le sol dans diverses marres de sang, d'autres brûlant, comme si la peste avait oeuvrée sans distinction, une peste nommée être conscient.
Des lances au sol, d'autres plantées, et une multitude de flèches de ci de là, principalement enfouies dans la chair des bêtes hybrides, et quelque uns de ces même mercenaires humains, vulgaire pirates assoiffés de sang et munis de torches, qu'ils embrasaient, lançant des paroles grognées pas toujours compréhensibles certes, et pourtant, eux se comprenaient, et mettaient chaque tente a brûler, ainsi que chaque corps épargné par les flammes, alors qu'une épaisse fumée s’élevait peu à peu dans les airs assombris, rendant sa perception difficile. Mais c'était autre part que l'intérêt se portait, sur la montagne où le campement à son flanc brûlait. En haut, des totems entourait un cercle chamanique à l'abandon, ou absenté de son protecteur. En face, sur le haut de cette même montagne, il se tenait, droit, les mains dans le dos, passées sous sa large cape noire voilant ses épaulières de maille lourde aux ajouts de plaque et traces ternies, tout comme le reste de cette même armure à l'aspect guerrière nordique. Ses mèches rebelles de sa longue crinière grenat tombait sur son visage déjà voilé par le masque qu'il portait, aux allures nobles dont le blanc était coupés aux bords par des broderies bleu et or.
Il observait de loin, l'elfette assise, menue et à l'air jeune, sa chevelure blonde elfique coiffée en queue de cheval, observant un autre elfe allongé à ses pieds, ligotés aux mains et jambes, se laissant avâchi sur le sol tandis qu'une même chevelure blonde tendant vers l'argenté cachait son visage.
Le seigneur prit une inspiration, redressant le menton, tandis qu'un rire nerveux et malsain retenti dans son dos. Une silhouette assombrie, le dos courbé et porteuse d'une armure de chevalier runique approchait. L'odeur de la mort en réchappait avec distinction, de tout son être, autant que ses cheveux verdâtres et pailleux tombaient sur son visage, cachant ses yeux bleus glacés. Il portait un masque identique au seigneur à son visage, et sa démarche typiquement reprouvé s'accordait parfaitement avec son allure. Il vint aux cotés de l'elfe, qui n’eut pour réaction que de pencher légèrement la tête en direction des deux autres elfes, plus loin, tout deux semblant en grande conversation. Le reprouvé runique, lui, jeta un oeil au seigneur, avant de revenir de même aux elfes, émettant d’étranges bruits assez désagréables de bouche mêlés aux craquements de sa mâchoire avariée.
- Hm... ils parlent, beaucoup.
- Je sais. Répondit simplement l'elfe de sa voix grave et sereine, n'ayant toujours pas fait mouvement.
- Lui parle plus, il risque de lui dire ce qui ne doit pas être su.
- Ainsi va le monde, certaines choses doivent être découvertes, pour que l'avancement soit du. Où sont les autres?
- Hmm.... le reprouvé a emporté l'elfe, ils sont bien abîmés.
Le reprouvé se mit a rire de nouveau nerveusement, avant d'agiter légèrement ses doigts dans un craquement audible, comme si ils se brisaient.
- Toutes... ces petites révélations, vont faire naitre le doute, et approfondir le désir perdu. Hm, qu'il est... excitant, d'observer le désespoir des vivants.
- Il est ironique, que ce soit toi qui emploi ces termes.
Le reprouvé relâcha un nouveau rire cette fois hystérique, alors que l'elfe lui, n'avait pas bougé plus, si ce n'est le vent qui repoussait ses mèches, avant que ces dernières ne retombent à nouveau sur son visage.
- Le désespoir est une symphonie, de souffrances et de pertes, il en va tellement plus de plaisir a anéantir, plutôt que détruire sauvagement. J’écrirais une contine à ce sujet.
- Disparais de ma vue.
Le reprouvé jeta un oeil à l'elfe, puis se retourna, s'arrêtant.
- Et que fais t-on de l'autre? Elle devient gourmande...
- Elle, ainsi que sa soeur, sont essentiels dans mon ascension, à travers la leur. Continues, et hâtes toi d'achever tes obligations. Leurs âmes comme celles des autres font partie des éléments qui amèneront le troclon, et le passage vers le pouvoir de N'Zoth. En conséquence, leur préservation doit être une priorité absolue.
- Mais... Il prit un ton agacé, alors que les traits de ses yeux se tiraient, avec l'impression que les restes de sa peau en lambeau s'arrachaient. Je ne suis pas une nounou, et cette fille est une gamine capricieuse. A trop lui porter d'intérêt elle se prend pour une reine. Elle a passée la soirée a exiger toutes sortent de folies par simple envie, j'ai perdu deux de mes assistants, pour rien. En début de semaine, elle a fuguée pour aller voir cet espèce de pe... elfe, et batifoler, il nous a fallu toute la nuit pour la retrouver! Mes recherches se retardent de plus en plus avec cette elfette qui se comporte en duchesse!
- Eh bien cela veut dire que tu t'en sors bien, et tu as intérêt a faire en sorte qu'elle soit satisfaite, et ne se doute de rien.
- Mais... elle m'a lancé un couteau à viande à la figure! Et elle s'amuse a tourmenter mes assistants en les gênant pendant les expériences et se moquer d'eux! Elle multiplie les fugues pour son bon plaisir et casse la moitié de ce qui lui est offert! Cela devient coûteux et absurde! Si je pouvais lui trancher un bout d'oreille, cela la calmerait...
Revan élança brusquement et nettement sa main de sous sa cape, saisissant le reprouvé à la gorge et le soulevant a trois pieds du sol, pivotant un regard dur et vindicatif vers lui. Ce dernier étouffa un grognement, et saisit des mains le bras de ce dernier, l'observant avec une crainte apparente le dissuadant de toute réaction.
- Il ne lui sera fait aucun mal. Reprit lentement le seigneur, fixant le reprouvé de manière explicite, tout comme son ton plus grave. Un seul cheveux abîmé, la moindre larme, une contrariété, et tu te consumeras dans les flammes, avec ton laboratoire, tes recherches, tes assistantes, ta compagne, et tout ce qui t'es intérêt.
- Ou... oui maitre.
- Bien.
Il reposa finalement le reprouvé, et replaça tranquillement sa main sous sa cape, portant un dernier regard sur les deux elfes, avant de tourner les talons, et prendre le pas.
- Massacrez les fugitifs centaures, pas de quartier, faite en sorte qu'aucun des deux ne soit menacé à leur départ. J'ai a faire avec le reprouvé, et Shalis.
Au terme de sa phrase, il poursuivit sa marche vers l'est de la montagne, et devint soudainement transparent, le paysage se mouvant au travers de sa silhouette, avant de disparaitre de toute vue. Le reprouvé lui, le suivit du regard, pour le porter après qu'il se soit éclipsé, vers les deux elfes un temps, grommelant. Finalement, il reparti à son tour, disparaissant sans magie ni hâte, se fondant simplement dans les ténèbres de la nuit, laissant aller un léger rire nerveux tandis qu'il s’éloignait.
