Les lames de Lothar
Sommaire :
[li]- Présentation Rp, lettre à Xarim Tones de Stromgarde.
- Présentation Hrp sobre
- Concept
- Valeur de la guilde
- Hierarchie de l'ordre et coutume[/li]
Sommaire :
[li]- Présentation Rp, lettre à Xarim Tones de Stromgarde.
- Présentation Hrp sobre
- Concept
- Valeur de la guilde
- Hierarchie de l'ordre et coutume[/li]
Mon cher ami Xarim,
Si je t'écris aujourd'hui, c'est car j'ai une demande très spéciale à te faire. Ça ne va pas être une décision simple à prendre, donc, s'il te plait, laisse-moi le temps d'expliquer.
Tu le sais, Aléquia a disparu, en essayant de me tuer au passage.
Je ne vais pas te cacher que les premiers jours furent difficiles... Les marins durent me cloîtrer dans ma cabine pendant tout le voyage de la Pandarie à Hurlevent afin d'éviter que je me jette par-dessus bord, et je vais t'épargner certains détails. Mais depuis, j'ai fait le point sur ma situation, et je peux t'avouer que je me sens mieux à présent. J'ai enfin réalisé que cette fille ne représentait que mon égoïsme, et qu'il avait manqué de me tuer. Durant tout ce temps je m'étais aveuglé, tu te rends compte ? J'avais oublié ce que je voulais vraiment être.
Mes rêves de jeunesse ne te sont sûrement pas étrangers. J'ai vécu ma vie sous l'ombre des exploits des héros du sud, de la confrérie du cheval, de Lothar. Ils avaient tout sacrifié pour leur peuple. C'étaient des hommes admirables car ils s'étaient oublié, et ne vivaient plus que par les autres. Chaque enfant rêve de ce qu'il sera quand il sera grand. Projections parfois modestes, parfois digne de dieux vivants. Moi, je devais être le nouveau Lothar, il n'y avait pas d'autres alternatives dans mon esprit.
C'est pour cela que je ne m'explique pas pourquoi pendant tant d'années j'ai perdu ces rêves de vue... Mais toujours est-il que je n'ai pas oublié, c'est peut-être le plus important. Même s'il est tard, je suis bien décidé à combler ce retard, ou plutôt à me racheter, en m'offrant entièrement à l'Alliance. Mais comment faire ? S'engager ? L'armée est importante, mais je ne veux pas d'un bête travail qui me donnerait bonne conscience. Je veux notre victoire, et je suis certain qu'elle passera par des ordres, des élites, capables d’insuffler leurs énergie et volonté à l'Alliance entière. Je suis persuadé que je ne pourrai pas être plus utile qu'en fondant une de ces confrérie qui ont fait ma jeunesse.
J'ai donc demandé une audience à notre bon roi Varian afin d'avoir la permission de refonder la confrérie du cheval.
Là, tu dois probablement rire ! Moi, pauvre, méconnu, et qui plus est roturier, va demander directement au roi la permission de créer et financer une nouvelle organisation ? Tu as raison de te moquer : je n'ai pas pensé à tous ces détails sur le moment, et en effet Varian m'a bien fait comprendre que s'il se mettait à donner une confrérie à tous les bouseux d'Elwynn il ne s'en sortirait pas. Autant dire que je me suis senti particulièrement honteux à ce moment-là. Mais, dans son infinie générosité, notre souverain m'a laissé une chance : Il laisserait officier mon ordre au nom de l'alliance si j'arrive à réunir les fonds et les hommes nécessaires à son fonctionnement.
Or, je le redis, j'étais pauvre. Ma fortune personnelle a mystérieusement disparu dans une brocante à Uldum ; je ne peux plus compter sur les Durendal, ces derniers semblant avoir disparus dans le néant distordu ; et lorsque j'ai demandé de l'aide au grand-père d'Aléquia, Yvàn le Kar, il ne m'a renvoyé comme réponse qu'un cadavre de gobelin dans une position obscène - je me demande pourquoi, hm. Je viens de te faire la liste exhaustive de mes anciennes sources de revenus, tu comprendrais alors sans difficulté que j'étais totalement à sec... Dire que je venais seulement de m'en rendre compte !
Mais tu me connais, il en faut plus pour abattre un Loire. Avec ma volonté retrouvée, je me suis mis au jonglage dans le quartier des marchands dans l'espoir d'obtenir les cinquante mille pièces d'or que me réclamait notre roi. À raison de cinq pièce d'or par jour, peut-être que j'allai arriver à totaliser la somme avant de mourir, pour peu que je vive vieux...
Mais c'est seulement après le racket des dix-sept pièces d'or, que j'ai économisé avec amour, que j’eus une nouvelle idée : me faire parrainer par les chefs de faction !
Curieusement, je n'avais pas réalisé que ma situation n'avait pas changé depuis le refus de Varian, et qu'il n'y avait pas de raisons que les chefs ne me voient autrement que comme le dernier des !@#$-terreux. Ça ne manqua pas : ils affichèrent tous un mépris abyssal à ma proposition. Même les gnomes, c'est te dire. Pour l'histoire, Malfurion m'a jeté hors du temple de Darnassus en me collant des ailes sur le dos.
Dépité, j'allais reprendre mes quilles de jonglage... Quand je fus surpris par la visite d'une naine sombrefer. Elhenne d'Ombreforge, ambassadrice des Sombrefers, pour être plus précis. Ma première réaction fut naturellement e lui dire que c'était en fait un gnome à crête rose qui avait volé le griffon dans la grande forge... Mais en réalité, elle venait m'apporter la nouvelle du soutien officiel de Moira Thaurissan, membre du conseil des trois marteaux et impératrice des sombrefers ! En fait, elle aurait été emballée par mon idée, et elle y aurait vu, selon les dires d'Elhenne, un excellent potentiel ! C'est curieux d'ailleurs, je ne l'aurais jamais imaginé à cause de la tête d'enterrement qu'elle a tiré lors de ma visite - je m'étais même demandé à un moment si elle s'était assise sur un truc pas net, ou si ma vue lui avait flanquée une paralysie partielle du visage. Mais ce sont des détails, et je n'ai pas réfléchi longtemps avant d'accepter avec joie, et sautillements, la proposition. Ce soutient paraissait tomber du ciel, c'était un signe, assurément !
Je suis revenue par la suite chez Varian avec la nouvelle du parrainage. Il avait l'air aussi surpris de me voir revenir que si j'étais Garrosh ; étonnement qui s'était muté en légère méfiance une fois que je lui ai annoncé que c'était les sombrefers qui me finançaient. Mais notre bon roi, sage et clairvoyant, a tout de même signé la création de l'ordre sans poser plus de questions.
À ce jour, je viens donc de fonder ma propre confrérie. Je lui ai donné le nom de "lames de Lothar", en l'honneur de cet ordre disparu.
Mais si j'ai l'argent, je n'ai pas encore les hommes. Il me manque de ces héros qui ne vivent que pour redonner son éclat à l'Alliance. Si je t'envoie cette lettre, c'est que je pense que tu en fais partie, mon ami Xarim, je te propose donc humblement de me rejoindre dans les Lames de Lothar, et de nous aider à apporter une nouvelle ère de paix à Azeroth.
En attente de ta réponse.
Alberich Loire.