par Zalk' & cie Dim 10 Fév 2013 - 18:27
Le petit troll roux, lisant le message, se gratta pensivement le menton.
Après quelques instants, il déclara enfin à Jinzu, qui était en train de lire par-dessus son épaule - pas difficile, vu la taille du chef des mercenaires Atal'ai : "Hey, mec ! Toi, tu vas enfin pouvoir servir à quelque chose. Toi, tu vas aller voir le Ska, et lui dire que, grave, y sont plus nombreux et plus costauds qu'sa bande de clodos, les nèfles... Et qu'si y veut pas s'faire ouvrir en quatre, va p't-êt' falloir qu'y s'trouve des tueurs qui savent y faire...
Essaie d'avoir l'air féroce, mon pote. C'est vous..." D'un mouvement distrait de la main, il balaya la bande de trolls autour de lui. "... mes gars, les épées, et il a pas b'soin d'savoir que z'êtes que des bons-à-rien. Sinon, nous, on en tirera pas cher."
Alors que Jinzu tournait les talons, le petit chasseur des ombres roux sembla se souvenir d'un détail, et le rappela : "Ha ! Attends ! C'est pas la peine de dire qu'ses gars sont des clodos. Ca s'rait pas doplatimique... Heu... diplatomique... Enfin, il aim'ra pas ça. Et ça, ça risque d'faire baisser son offre, et j'ai pas l'intention d'me contenter d'trois abats de gob'. Toi, t'as qu'à juste lui dire qu'y en a trop, des nèfles."
Puis il se tourna vers Suldr'in : "Toi, la Somb..." Mais il se rattrapa avant que la déflagration ne s'abatte sur lui : "... ma chère Suld' ! Toi, tu vas aller voir les nèfles d'la Maison Cédé Bellâtres. T'vas aller voir combien qu'y sont prêts à allonger, les nèfles. C'est des mecs qui sont loin d'êt' dans l'besoin, et qui donnent à leur vie la valeur d'un sacré paquet d'oseille. Nous l'ont montré, à l'époque où les pirates, ils voulaient s'emparer d'leur cité.
P't-êt' bien qu'ils auront les moyens d'allonger plus que le Ska."
Zal'kohm se frottait les mains, un sourire carnassier étirant ses lèvres : "Ça tombe grave bien, c'te p'tite guéguerre là-bas... Ça va nous permettre d'farcir un peu le poulpe, c't affaire. Et puis, aller tuer des mecs par là-bas, ça nous chang'ra un peu d'Krasarang."
Son sourire s'élargit encore, lorsqu'il conclut à l'intention de toute sa bande de coupe-jarrets : "Et l'mieux, les mecs ! C'est qu'des p'tites sanguines dont l'principal effort physique c'est soul'ver des tasses de thé, ou même, si on s'bat pour l'autre côté, des macchabées qui préfèrent s'planquer pour intriguer que d'se battre, ce s'ra toujours plus facile de les tuer que les fourgons d'vétérans oreilles rondes que Hurlevent nous envoie en Pandarie."
Toute la bande ricana un bon moment à l'idée du bain de sang qui se préparait.