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    Tiosque, ou la vie du désert

    Tios
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    Tiosque, ou la vie du désert Empty Tiosque, ou la vie du désert

    Message par Tios Ven 2 Nov 2012 - 3:41

    Tiosque Furtibombe
    Chroniques de l'Ombre Exploive



    Prologue : Rat du désert
    Une chaleur torride régnait sur Gadgetzan ce jour là, et le vent soulevait le sable qui venait irriter les yeux des passants qui ne prêtèrent pas attention au cris des marchands et des gardes, ni au jeune gobelin qui fuyait la milice, les bras chargés de pommes et de viande de vautour.
    Tiosque tourna brusquement dans une ruelle étroite et ombragée. Si cette charette n'avait pas coupé la route des gardes, ils auraient fini par le ratraper ! Il observa les cogneurs passer en courant et en criant, avant d'enfin lâcher un soupir de soulagement. Il prit alors le chemin de son foyer.
    En entrant, il salua ses cinq frères et soeurs, déplaça du pied le corps de son père ivre-mort qui traînait dans l'entrée, et alla déposer son maigre butin sur la table devant sa mère. Elle et lui étaient les seules personnes pourvoyant aux besoin de la famille, elle, en tant que serveuse dans un bar, et lui, par ses rapines quotidiennes dans les étalages des marchands. Son père, quant à lui, était chercheur. Chercheur d'emploi. Mais il faut dire ce qui est, il ne cherchait pas trop. Il préférait aller augmenter ses dettes et dépenser les biens de la famille dans l'alcool.
    Tiosque sorti et couru à l'arrière de la maison, où la terre avait été retournée. Il creusa frénétiquement et sortit du trou un sac à dos, dont il vida le contenu sur le sol : Un chapeau en cuir noir, des gants, noir eux aussi, et un fusil, visiblement conçu pour la précision à longue distance. C'était là le butin de ses vols les plus risqués, et lui seul connaissait leur existence. Il rangea le tout dans le sac, qu'il mit sur ses épaules, avant de partir en courant vers les étendues de sable sans fin. Après une trentaine de minutes de marche, il arriva enfin devant une carré délimité par une corde accrochée à des piquets. à l'interieur de ce carré se trouvait une cible, percée en maints endroits. Il sorti son fusil, mit son chapeau sur sa tête, visa, et tira. Il s'exerça ainsi en augmentant la distance à chaque tir satisfaisant, comme il l'avait déjà fait auparavant. Satisfait de lui même, il fouilla dans ses poches et en sortit quelques piècettes qu'il avait substilisées à un passant sans que ce dernier ne s'aperçoive de rien. Il ne rentrerait pas ce soir. D'ailleurs, il ne rentrerait plus.

    ***

    Tiosque était accoudé à la clôture de l'arène, jouant à pile ou face avec une pièce, tout en mâchonnant machinalement une allumette. Il baissa son chapeau pour se protéger le visage du passage d'un voile de sable soulevé par un coup de vent. Il avait désormais atteint l'âge des 23 ans et il connaissait désormais le désert comme sa poche. Tiosque n'était pas de ces gobelins bureaucrates avares prêts à vendre leur mère pour trois pièces d'or. Lui qui n'avait jamais goûté à la richesse, il avait dû se tourner vers le mercenariat pour survivre. Mais ces derniers temps, il n'y avait plus de travail, et les vivres commençaient à baisser. Pour la viande, il pouvait toujours chasser, mai pour l'eau, c'était autre chose. Et aujourd'hui, ça serait tout ou rien.
    Tiosque s'avança devant un gobelin empestant le rhum, occupé à compter son argent.
    "Je voudrais tenter ma chance.
    -Oh, nous avons un amateur pour l'arène ! Mesdames et messieurs, nous avons un challenger ! cria-t-il. Aujourd'hui, C'est... -votre nom, déjà ?-
    -Tiosque.
    -C'est Tiosque qui s'avançe dans l'arène ! Pourra-t-il vaincre Kev'in, notre troll barbare ? L'ogre à ma gauche prend les paris... Quatre contre 1 pour Kev'in, cinq contre un pour Kev'in,approchez, approchez !"
    Tiosque inspira un bon coup et entre dans l'arène.
    "T'as b'soin d'cet argent, gringo" se dit-il "Te foire pas, c'est ta seule chance !"
    Lorsqu'il posa son pied sur le sable sentant la mort et rougis par le sang, la porte claqua derrière lui, lui interdisant tout retour. C'est alors qu'il le vit. Un immense troll couvert de pustules et édenté. Il lui cria en zozotant, non sans le couvrir de postillons, quelque chose qu'il interpréta comme
    "Jvé te tué", suivi d'un son gutural ressemblant à "olololz"
    Et le troll lui fonça dessus.
    Sans réflechir, Tiosque sorti une dynamite de l'interieur de sa veste de cuir, alluma une alumette d'un frottement sur son unique épaulière et la jeta aux pieds du troll qui trébucha dessus et se roussit de derrière à cause de l'explosion. Tiosque avait déjà bondit et dégainné ses deux épées, qu'il planta dans les épaules du troll pour l'immobiliser, avant de lui trancher la tête sans une bavure. Bizarement, ce troll n'avait pas opposé une si grande résistance...
    Quand il sortit de l'arène, le gobelin qui l'avait fait entrer se tenait la tête et marmonait furieusement pour lui même :
    "Un troll de première main, ça ?! Ils m'avaient dit que c'était coriace ! Il devait l'avoir à l'usure !! Je me suis fait avoir, c'est de la camelotte !
    Il observa Tiosque qui s'était planté devant lui, attendant son argent
    Vous êtes ecore là, vous ? Dégagez !
    -Et mon argent ?
    -J'ai dit, DE-GA-GEZ !"
    L'ogre à sa gauche s'approcha, l'air menaçant. Il devait certainement être plus coriace que Kev'in. Mais il avait commis une grave erreur.
    Tiosque fit mine de s'en aller, mais au dernier moment, se retourna et bondit sur la cassette contenant les recettes que l'ogre ne gardait plus. Il détala aussitôt, poursuivi par des injures de gobelin furieux, et des gardes. Il sauta sur son raptor et parti au grand galop.. Enfin, un galop de raptor. Il devait changer de vie. Il devait se fixer quelque part. Il devait se trouver un employeur fixe, un protecteur. Sa longue course le mena à une sorte de grotte, qui débouchait sur un crique. Il pu distinguer trois bateaux, arborant chacun un pavillon noir avec une tête de mort.
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    Message par Tios Sam 15 Déc 2012 - 20:05

    Chapitre I : Loup de mer
    "Am'nez moi c'te racaille sur le pont !"
    Tiosque sentit sa tête heurter le sol. Une douleur sourde se répercuta à travers tout ses membres engourdis.
    "Alors comme ça on nous espionne ?
    -Non gringo, je..
    -Silence !"
    Le capitaine du navire écrasa la main de son prisonnier. La douleur était insoutenable.
    "Qui t'envoie ? J'parie qu'c'est ces minable d'Gadgetzan ! Le capitaine cracha par terre
    -J'suis venu d'mon.. D'mon plein gré."

    Voilà 4 semaines que Tiosque observait le groupe de pirates. Ils avaient visiblement décidé de faire escale dans une crique, dont le seul accès par la terre était un grotte. Le gobelin s'était mis en tête de les observer afin de connaitre leur style de vie. Ces pirates lui offraient la vie qu'il désirait : liberté, richesse, libre-arbitre...
    Mais Tiosque s'était fait attraper. Il était resté prisonnier d'un filet de chasse durant deux jours avant que deux des trappeurs de l'équipage ne viennent le décrocher.

    Tiosque maudit une fois de plus sa bêtise de ne pas avoir vu ce piège quand le capitaine l'apostropha de nouveau :
    "V'nu d't'on plein gré, qu'tu dis ? Il éclata d'un rire gras. Et pourquoi donc que tu s'rais v'nu ici d'ton plein gré, hein ?
    -Je.. Je voudrais m'engager !
    Le capitaine repris un moment un visage grave, jaugeant le gobelin, avant d'éclater de nouveau de son rire tonitruant
    -Mais t'es tout chétif ! Qu'est-ce qu'on pourrait bien faire d'un maigrichon comme toi ?! Tu s'rais même pas bon à éplucher les patates ! R'tourne donc dans les jupes de ta mère, gringalet. La mer, c'est pas pour toi.
    -J'y arriverais !
    -Tu s'rais capable d'affronter les tempêtes, les lames de fond d'plus d'trois mètres ?
    -J'y arriverais !
    -Tu résist'rais aux vents d'l'enfer, plus violents qu'un ogre ivre ?
    -J'y arriverais !
    -Tu combattrais sous not' bannière, repouss'rais les abordages, pill'rais et tuerais en not' nom ?
    -J'y arriv'rais !
    Le capitaine sourit, révelant ses dents jaunies ou en or
    -C'est c'que j'voulais entendre, petit. J'te prends ! Va dans la cale, des patates attendent."
    Ainsi passèrent deux ans de la vie de Tiosque, en tant que pirate éplucheur de patates.
    Il passait tout son temps libre à dormir sur les hamacs ou à discuter avec son ami, Mack, un humain mage âgé d'une trentaine d'années.
    "Tu sais, lui disait souvent Mack, j'rêve de changer c'monde pourri. C'est pour ça que j'suis ici. Y'a trop d'personnes qui s'disputent pour diriger l'monde, tu vois. Et ça crée des tensions partout. On voit la guerre aux quat' coins d'Azeroth. C'qui faudrait, c'est qu'le monde soit uni sous une seule bannière. Là, plus personne aurait b'soin d'se battre !" Mack partait ensuite d'un grand rire en pensant à l'absurdité de ce rêve.
    Tiosque, lui, l'écoutait en souriant, sans trop y penser, simplement en savourant l'instant présent.
    Quelques jours après une escale, le capitaine tomba malade. Une maladie grave, d'après les médecins de bord. Le capitaine était condamné. Ce qui devait arriver arriva. La mort emporta le pauvre homme, alors âgé de 45 ans.
    Ce fut son second, le commandant Ridley, qui prit sa place. Le commandant Ridley était un orc bourru et aggressif, empestant la vinasse et l'alcool frelaté.
    Il était extrêmement sévère et ne suportait pas qu'on lui désobéisse. Un mois après son arrivée au poste de capitaine, trois marins avaient déjà péri pour "mutinerie".
    Tiosque avait perdu ce qui lui plaisait le plus dans sa vie de pirate : Sa liberté.
    Il discutait de la situation du navire avec son ami Mack, lorsque celui-ci dit soudainement :
    "C'en est assez ! On va pas s'laisser faire ! On va s'rebeller !
    -Mais comment ? Avec quoi, avec qui ?
    -J'suis sûr qu'tous les marins nous suivr'ont ! Y doivent penser comme nous !"

    Au fur et à mesure que les jours passaient, une rumeur montait dans l'équipage, parlant d'un groupe mysterieux formentant une rébellion au sein de l'équipage. Que certains membres de l'équipage étaient parfois appelés pendant la nuit, pour entrer dans ce groupe.
    Ridley, lui, ne connaissait pas cette rumeur, ou bien il n'y prêtait pas foi.
    L'occasion se présenta lors d'une journée banale. Le soleil commençait à se coucher, quand la voix forte de la vigie retentit sur le pont :
    "BATEAU A BABORD !"
    Le capitaine sortit aussitôt de sa cabine, vociférant ses ordres aux marins et se préparant à l’abordage. Les marins couraient dans tous les sens, ramassant leurs armeset préparant les canons. Le capitaine, surexcité –et sûrement complètement bourré- prit une corde qu’un marin lui tendait et s’élança sur le pont en criant "A L’ABORDAAAAAGE !".
    Son cri ne fut pas repris. Ses pas ne furent pas suivis. Il arriva seul sur le pont, sous le regard froid de son équipage entier, à la merci des sabres du navire abordé. Sa mort fut rapide, et silencieuse.
    Les pirates se mirent alors à pousser des cris de joie, à s’étreindre, à danser. Certains allèrent chercher la meilleure bière du navire pour la mettre en perce, tandis que Tiosque et Mack se serraient la main d’un air ravi.
    "COULEZ MOI CE RAFFIOT REMPLIS DE HORS-LA-LOI ! FAITES PARLER LES CANONS !"
    Le cri sortit aussitôt les pirates de leur joie : le bateau qu’ils avaient accosté avait braqué ses canons sur le leur et une trentaine d’archers commençaient à les cribler de flèches. Tiosque jeta alors un regard affolé à son ami :
    "T’es bien mage gringo ?
    -Euh…Oui mais j-
    -Tu t’y connais en portails ?
    -Un portail ? Une lueur folle s’alluma dans les yeux du mage. Je vois ce que tu veux faire ! Je vais préparer un portail suffisamment grand pour faire passer le bateau en entier ! ça va être coûteux en énergie, alors je vais pas pouvoir choisir la destination ! Mais c’est l’seul moyen d’sauver l’équipage et l’navire !"
    Les canons tirèrent et les archers relâchèrent leurs flèches au même moment où Mack invoquait son portail, téléportant le navire et son équipage vers une destination inconnue, les boulets et les flèches avec. Le navire se pris de plein fouet les projectiles et fut complètement anéanti, tandis que nombre des pirates furent tués par les flèches. Tiosque chercha son ami Mack du regard sur le pont, et le vit mort, une flèche plantée dans le ventre. Il sauta du navire et rejoignit la berge à la nage. Le navire avait atterri non loin de ce qui ressemblait à une grande île bruyante, puante, et survolée par une épaisse fumée noire. Sans aucun doute, il s’agissait d’une cité gobeline. Tiosque n’avait pas vu de survivants à bord du bateau, et ne chercha pas d’avantage. Il sécha tant bien que mal ses vêtements et s’aventura dans une taverne pour se renseigner, tandis que tous les passants restaient ébahis par le bateau qui venait d’atterrir et de couler sous leur nez. Il préféra rester inaperçu et ne mentionna pas le fait qu’il venait de ce bateau. Il apprit à la taverne qu’il se trouvait au Havre Baille-fond, à quelques kilomètres de la capitale de la horde, Orgrimmar. Pour la première fois depuis longtemps, Tiosque ne savait plus quoi faire de sa vie. Il se rappela alors le rêve de son ami défunt, Mack : qu’Azeroth soit unie sous une seule et même bannière.
    Il accomplirait ce rêve que Mack n’avait pas pu voir devenir réalité. Tiosque unirait le monde sous une seule bannière. ça ne serait pas la sienne, il ne désirait pas ça. Mais il trouverait quelqu’un ayant cette ambition, et il l’amènerait au sommet. Il écouta donc discrètement les rumeurs de taverne, et trouva l’Union de Cognesou.

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    Message par Tios Ven 28 Déc 2012 - 13:22

    Tiosque était assis à son bureau, occupé à rédiger la paperasse diplomatique de l'Union et de la République de Montevapeur.
    Depuis qu'il avait été promu au rang de major en charge de la diplomatie et du P.E.G.R.E., il n'était jamais à cours de travail. Il fronça les sourcils au son d'un coup de fusil. Encore un de ces rebelles du front de libération de Montevapeur qui venait d'être exécuté.
    Posant sa plume pour se masser les tempes, il observa son bureau.
    La salle n'était pas très large, et ornée d'une deécoration sobre, portée sur les tons gris, comme le reste des bâtisses de la cité. Quelques boîtes de munitions reposaient sur une étagère, au côté de fioles sans doutes remplies de poisons. Dans une vitrine reposaient quelques pistolets de collection, la plus part n'étant plus destinés à l'usage.
    Le symbole de l'union était encadré sur le mur derrière le bureau, rappelant sa présence aux personnes qui s'aventuraient dans la pièce. Le bureau, lui, fait d'un bois d'une couleur sombre, était noyé sous les divers documents : ici se trouvait un rapport de mission, la une lettre diplomatique, ailleurs on pouvait distinguer des schémas et des crocquis ou alors des plans de bataille. Sur le devant du bureau, une barre sur laquelle on pouvait lire "P.E.G.R.E." surmontait le fouillis, accompagnée d'une plume et d'un encrier.
    La salle avait été aménagée pour le travail et non le divertissement.
    Tiosque se remit au travail. Il lui restait beaucoup à faire pour placer Ryzzik au sommet, mais il devait aussi gérer les affaires quotidiennes de l'Union. La Nazgarl SARL qui venait de démarrer, par exemple, pouvait faire un excellent partenaire ecéconomique pour l'Union ! Mais il était dangereux d'hypotetiser alors même que l'on ne connaissait pas leurs objectifs, ni leurs domaines de vente.
    Le major se leva et alla à sa fenêtre, d'où il avait une vue imprenable sur la cité et ses alentours. Son regard s'arrêta sur la ruche silithide au loin. Ce qu'il avait vu dans cette ruche lors de la prise de Montevapeur restait gravé dans son esprit. Ce Ryzzik ne cesserait pas de l'étonner. Mais c'était plutôt une bonne nouvelle, et ne faisait que le conforter dans son choix. Ryzzik avait réellement la carrure pour diriger ce monde, et il le dirigerait.
    Tiosque retourna à son bureau et se remit à son travail. C'était une lettre diplomatique adressée aux villages voisins pour leur assurer que l'Union n'avait pas de vues sur eux.
    Jouer la comédie. Il fallait toujours jouer la comédie, s'inventer un nouveau soi, se rendre aimable, jovial, et souriant. Car Tiosque n'avait plus le temps d'être comme ça. Seul comptait ses objectifs. Alors, quand il sortait, Tiosque s'inventait une nouvelle personnalité. Comme celle qu'il avait auparavant. Avant la mort de Mack.
    Un autre coup de feu retentit. Apparemment, ils n'avaient pas capturé qu'un seul rebelle. Tiosque prit son fusil et sortit. Lui aussi, il avait besoin de se divertir, de temps en temps

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