par Alaera Mer 30 Nov 2011 - 9:38Chapitre 1: Abandonné
Une nuit, alors qu'une tempête faisait rage en terre de Gilnéas, une silhouette bossue caché sous une cape pénétra en silence dans Havre du Soir. Seuls le tonnerre grondait et la foudre éclairait les ténèbres, les habitants du petit village s'étaient réfugié dans leurs habitats attendant un lendemain propice à la lumière.
Mais qui aurait crut qu'en faite cette silhouette bossue cachait sous sa cape un panier en osier avec à l'intérieur, pelotonné dans une couverture en laine, un jeune nourrisson d'à peine un moi? C'est au pas de la porte de l'orphelinat de Havre du Soir que l'enfant fut abandonné, sous la cape, une femme au visage doux, des yeux rougit par des larmes et des sanglots étouffés par les grondements du tonnerre, elle déposa sur la couverture un bracelet en cuir tressé fermé par un clip en argent qu'elle portait elle même à son poignet puis un parchemin expliquant cet acte inconcevable.
C'est en ayant gros sur le cœur, que la femme enclencha la cloche à l'entré du bâtiment avant de prendre la fuite. Laissant découvrir à une directrice sortant du lit l'enfant endormit dans son panier en osier...
Chapitre 2: Une vie sans histoire
Ainsi donc, Alaera fut accueillit et élevé par l'orphelinat. Grandissant avec les autres enfants, mangeant toujours aux même heures fixes, dormant tous dans une même pièce, apprenant à lire et écrire le matin et s'amusant l'après midi. Une vie d'enfant sans histoire et n'ayant comme famille que l'orphelinat et ses occupants. La jeune demoiselle s'était faite une amie parmi les orphelins, une gamine qui avait un an moins qu'elle et qui portait le nom d'Eona. Son arrivé à l'orphelinat de Havre du Soir fut à peu près la même qu'Alaera, elles grandirent ensemble et devinrent des sœurs de cœur. Inséparable en ayant l'une plus sage que l'autre. Mais vous l'aurez deviné, Alaera était la tête bruler des deux. Toujours le don pour faire des choses abracadabrantes comme monter au sommet du clocher de l'orphelinat par exemple.
Une vie sans histoire jusque ses quatorze ans, une année maudite...
Chapitre 3: Une malédiction...
La vie semblait être paisible à Havre du soir, lorsque la malédiction des maudits toucha les terres de Gilnéas. Alors que les Réprouvés avançaient sur le territoire Gilnéens, mené par Sylvanas Coursevent, la contamination worgen s'étendait de partout.
Une attaque de lycanthrope s'abattit sur le village et l'orphelinat. Un carnage dont personne ne fut épargné. Les enfants s'était réfugié dans la grande salle du bâtiment, alors que des hurlements se faisaient entendre à l'extérieur. Un cauchemar qui venait à peine de commencer. Puis des fenêtre brisés, des écoulements de sang, des morsures, des morts.... C'est tous ce que retiendra Alaera de cette nuit...
Puis le vent qui siffle aux oreilles dressés, de la rage écumant des babines retroussés, des grognements, une course effréné dans la forêt, des branches fouettant, des ronces égratignant puis une embuscade et encore une fois le noir...
Alaera faisait partit avec Eona des enfants qui avaient survécu à l'attaque, non sans séquelle. En effet, ayant été mordus ils devinrent alors à leur tour des Worgens sauvages. Mais la sauvagerie fut de courte durée, puisque les réprouvés capturèrent certain d'entre eux dont Alaera et Eona, le soir même de leur transformation.
C'est sur une table de torture qu'Alaera ouvrit les yeux, pieds et poings liés aux quatre coins de cette surface. Un premier geste brusque lui fit comprendre qu'elle n'arriverait pas à se libérer, puis ses yeux firent le tour des lieux, des cages étaient posés à terre avec des worgens à l'intérieur et une autre table était non loin de la sienne. Devant se trouvait un apothicaire mort vivant avec un tablier et entre ses mains un scalpel, il était face à la prisonnière et essuyait avec un tissu sale son instrument de torture imprégné de sang. C'est alors que son regard se posa sur le lycanthrope ayant subit les caprices du réprouvé. Ce fut avec horreur qu'Alaera reconnut sa sœur de cœur étendu et inerte, les yeux vitreux regardant le ciel. Jambes et bras liés à chaque coin de la table, dépecer et éventré tel un cobaye... la mort et l'horreur empestait les lieux!
Glapissant, gémissant de peur mais aussi grognant de colère envers ce réprouvé, Alaera essayait tant bien que de mal à se libérer de ses chaines, sachant très bien qu'elle allait finir comme Eona. L'apothicaire se retourna, montrant sa face putride avec un ricanement à faire retourner le cœur
Arrête de gémir! Ton tour va arriver, soit patiente...!
Un rire carnassier sortit du fond de ses entrailles. Puis s'avançant vers sa prochaine victime, il affutât son instrument de torture avec délice. Ainsi, la lame s'enfonça comme dans du beurre dans la chair de la worgen, laissant échapper au passage un hurlement de détresse et de douleur... La souffrance était telle qu'elle finit par perdre conscience, laissant la mort l'emporter peu à peu...
Chapitre 4: Une vie pour une autre...
Cependant ses yeux se rouvrirent, la mort l'avait rejeté, son heure n'était pas encore arrivé. Alaera n'était plus sur la table de torture, elle n'était plus attaché, elle était tous simplement allongé sur un lit de fortune sous une tente, sa tête était lourde et ses membres engourdit. Elle avait eut juste la force de relever le museau pour voir un homme, un vrai pas un mort vivant. Celui-ci s'approcha d'elle et la rassura avant qu'elle ne sombre à nouveau dans l'inconscience.
Elle était resté plusieurs jours sous cette tente à dormir, le temps de se remettre de ses blessures. En tous cas les personnes qui avaient participé à l'escarmouche pour secourir les victimes de Havre du Soir espéraient qu'elle puisse guérir. C'était atroce ce qu'avait vécut ces orphelins, comment imaginer de tels choses envers des enfants...?
L'antidote de Krennan Aranas lui avait été donné lorsqu'elle avait reprit assez de force pour y survivre. C'est ainsi qu'elle put redevenir ce qu'elle était à quelques points près. Celui qui l'avait guérit avait recousu ses plais comme il put, laissant de vilaines cicatrices prendre possession de son ventre témoignant de l'atroce souffrance qu'elle avait enduré, puis elle restait malgré tous une maudite. Ce qu'elle n'a jamais voulut être.
Depuis ce jour elle voua une haine sans merci pour les réprouvés, elle n'atteindra jamais le repos tant qu'elle n'aura pas vengé la mort d'Eona. Mais sa haine ne se portait pas que sur les morts vivant, elle se portait aussi sur ce qu'elle était devenu, elle détestait son loup. Encore aujourd'hui elle n'arrive toujours pas à admettre ce qu'elle est. Et elle s'en veut aussi à elle même, elle se sent responsable de la mort de sa sœur...
De la simple Alaera l'orpheline, elle devint Alaera la maudite. D'une vie sans histoire, elle laissa place à une vie misérable, pleine de rancœur et de haine, une vie dont beaucoup de personne auraient préféré ne jamais connaitre...
Chapitre 5: La Fierté de Crowley
Depuis ce jour maudit, La vie d'Alaera demeura sous silence. Depuis cette atroce nuit l'orpheline resta à l'écart de tous, préférant la solitude, surtout que dans le peu de ville où elle osait montrer le bout de son nez, bizarrement les gens la méprisaient.... et pour quelle raison? Parce qu'elle était une worgen. Autre raison qui lui fit détester son loup.
Il fut un temps, lorsque le mur de Grisetête fut ouvert pour laisser la population Gilnéenne fuir la peste, beaucoup de worgen furent très mal accueillit auprès des autres races. Comment penser qu'un maudit pouvait être inoffensif? Pour certaine personne, l'idée ne leur vinrent même pas en tête. Et c'est malheureusement encore le cas aujourd'hui, bien que cela est moindre.
C'est parce que cette haine envers les worgens s'était amoindrit qu'Alaera décida de refaire surface cinq ans après l'attaque de l'orphelinat. Ses pas la menèrent à Hurlevent, capital des humains. Elle avait entendu parlé d'un ordre qui avait été fondé pour la libération de Gilnéas. Comme elle en avait assez de rester à l'écart et que l'envie de se venger la tenaillait toujours, elle chercha a contacter la fondatrice de la Fierté de Crowley, la Vicomtesse Alcéir Heilagr. Une femme originaire de Gilnéas qui n'avait pas été contaminé par la malédiction.
Depuis la solitude laissa place à l'amitié et un amour qu'elle n'aurait jamais crut éprouver.
Une nuit, alors qu'une tempête faisait rage en terre de Gilnéas, une silhouette bossue caché sous une cape pénétra en silence dans Havre du Soir. Seuls le tonnerre grondait et la foudre éclairait les ténèbres, les habitants du petit village s'étaient réfugié dans leurs habitats attendant un lendemain propice à la lumière.
Mais qui aurait crut qu'en faite cette silhouette bossue cachait sous sa cape un panier en osier avec à l'intérieur, pelotonné dans une couverture en laine, un jeune nourrisson d'à peine un moi? C'est au pas de la porte de l'orphelinat de Havre du Soir que l'enfant fut abandonné, sous la cape, une femme au visage doux, des yeux rougit par des larmes et des sanglots étouffés par les grondements du tonnerre, elle déposa sur la couverture un bracelet en cuir tressé fermé par un clip en argent qu'elle portait elle même à son poignet puis un parchemin expliquant cet acte inconcevable.
Nous ne pouvons nous permettre d'élever un enfant, elle aurait été malheureuse avec nous.
Et c'est avec peine que nous avons décidé de la confier à un orphelinat.
Son nom est Alaera
Prenez soin d'elle à notre place
C'est en ayant gros sur le cœur, que la femme enclencha la cloche à l'entré du bâtiment avant de prendre la fuite. Laissant découvrir à une directrice sortant du lit l'enfant endormit dans son panier en osier...
Chapitre 2: Une vie sans histoire
Ainsi donc, Alaera fut accueillit et élevé par l'orphelinat. Grandissant avec les autres enfants, mangeant toujours aux même heures fixes, dormant tous dans une même pièce, apprenant à lire et écrire le matin et s'amusant l'après midi. Une vie d'enfant sans histoire et n'ayant comme famille que l'orphelinat et ses occupants. La jeune demoiselle s'était faite une amie parmi les orphelins, une gamine qui avait un an moins qu'elle et qui portait le nom d'Eona. Son arrivé à l'orphelinat de Havre du Soir fut à peu près la même qu'Alaera, elles grandirent ensemble et devinrent des sœurs de cœur. Inséparable en ayant l'une plus sage que l'autre. Mais vous l'aurez deviné, Alaera était la tête bruler des deux. Toujours le don pour faire des choses abracadabrantes comme monter au sommet du clocher de l'orphelinat par exemple.
Une vie sans histoire jusque ses quatorze ans, une année maudite...
Chapitre 3: Une malédiction...
La vie semblait être paisible à Havre du soir, lorsque la malédiction des maudits toucha les terres de Gilnéas. Alors que les Réprouvés avançaient sur le territoire Gilnéens, mené par Sylvanas Coursevent, la contamination worgen s'étendait de partout.
Une attaque de lycanthrope s'abattit sur le village et l'orphelinat. Un carnage dont personne ne fut épargné. Les enfants s'était réfugié dans la grande salle du bâtiment, alors que des hurlements se faisaient entendre à l'extérieur. Un cauchemar qui venait à peine de commencer. Puis des fenêtre brisés, des écoulements de sang, des morsures, des morts.... C'est tous ce que retiendra Alaera de cette nuit...
Puis le vent qui siffle aux oreilles dressés, de la rage écumant des babines retroussés, des grognements, une course effréné dans la forêt, des branches fouettant, des ronces égratignant puis une embuscade et encore une fois le noir...
Alaera faisait partit avec Eona des enfants qui avaient survécu à l'attaque, non sans séquelle. En effet, ayant été mordus ils devinrent alors à leur tour des Worgens sauvages. Mais la sauvagerie fut de courte durée, puisque les réprouvés capturèrent certain d'entre eux dont Alaera et Eona, le soir même de leur transformation.
C'est sur une table de torture qu'Alaera ouvrit les yeux, pieds et poings liés aux quatre coins de cette surface. Un premier geste brusque lui fit comprendre qu'elle n'arriverait pas à se libérer, puis ses yeux firent le tour des lieux, des cages étaient posés à terre avec des worgens à l'intérieur et une autre table était non loin de la sienne. Devant se trouvait un apothicaire mort vivant avec un tablier et entre ses mains un scalpel, il était face à la prisonnière et essuyait avec un tissu sale son instrument de torture imprégné de sang. C'est alors que son regard se posa sur le lycanthrope ayant subit les caprices du réprouvé. Ce fut avec horreur qu'Alaera reconnut sa sœur de cœur étendu et inerte, les yeux vitreux regardant le ciel. Jambes et bras liés à chaque coin de la table, dépecer et éventré tel un cobaye... la mort et l'horreur empestait les lieux!
Glapissant, gémissant de peur mais aussi grognant de colère envers ce réprouvé, Alaera essayait tant bien que de mal à se libérer de ses chaines, sachant très bien qu'elle allait finir comme Eona. L'apothicaire se retourna, montrant sa face putride avec un ricanement à faire retourner le cœur
Arrête de gémir! Ton tour va arriver, soit patiente...!
Un rire carnassier sortit du fond de ses entrailles. Puis s'avançant vers sa prochaine victime, il affutât son instrument de torture avec délice. Ainsi, la lame s'enfonça comme dans du beurre dans la chair de la worgen, laissant échapper au passage un hurlement de détresse et de douleur... La souffrance était telle qu'elle finit par perdre conscience, laissant la mort l'emporter peu à peu...
Chapitre 4: Une vie pour une autre...
Cependant ses yeux se rouvrirent, la mort l'avait rejeté, son heure n'était pas encore arrivé. Alaera n'était plus sur la table de torture, elle n'était plus attaché, elle était tous simplement allongé sur un lit de fortune sous une tente, sa tête était lourde et ses membres engourdit. Elle avait eut juste la force de relever le museau pour voir un homme, un vrai pas un mort vivant. Celui-ci s'approcha d'elle et la rassura avant qu'elle ne sombre à nouveau dans l'inconscience.
Elle était resté plusieurs jours sous cette tente à dormir, le temps de se remettre de ses blessures. En tous cas les personnes qui avaient participé à l'escarmouche pour secourir les victimes de Havre du Soir espéraient qu'elle puisse guérir. C'était atroce ce qu'avait vécut ces orphelins, comment imaginer de tels choses envers des enfants...?
L'antidote de Krennan Aranas lui avait été donné lorsqu'elle avait reprit assez de force pour y survivre. C'est ainsi qu'elle put redevenir ce qu'elle était à quelques points près. Celui qui l'avait guérit avait recousu ses plais comme il put, laissant de vilaines cicatrices prendre possession de son ventre témoignant de l'atroce souffrance qu'elle avait enduré, puis elle restait malgré tous une maudite. Ce qu'elle n'a jamais voulut être.
Depuis ce jour elle voua une haine sans merci pour les réprouvés, elle n'atteindra jamais le repos tant qu'elle n'aura pas vengé la mort d'Eona. Mais sa haine ne se portait pas que sur les morts vivant, elle se portait aussi sur ce qu'elle était devenu, elle détestait son loup. Encore aujourd'hui elle n'arrive toujours pas à admettre ce qu'elle est. Et elle s'en veut aussi à elle même, elle se sent responsable de la mort de sa sœur...
De la simple Alaera l'orpheline, elle devint Alaera la maudite. D'une vie sans histoire, elle laissa place à une vie misérable, pleine de rancœur et de haine, une vie dont beaucoup de personne auraient préféré ne jamais connaitre...
Chapitre 5: La Fierté de Crowley
Depuis ce jour maudit, La vie d'Alaera demeura sous silence. Depuis cette atroce nuit l'orpheline resta à l'écart de tous, préférant la solitude, surtout que dans le peu de ville où elle osait montrer le bout de son nez, bizarrement les gens la méprisaient.... et pour quelle raison? Parce qu'elle était une worgen. Autre raison qui lui fit détester son loup.
Il fut un temps, lorsque le mur de Grisetête fut ouvert pour laisser la population Gilnéenne fuir la peste, beaucoup de worgen furent très mal accueillit auprès des autres races. Comment penser qu'un maudit pouvait être inoffensif? Pour certaine personne, l'idée ne leur vinrent même pas en tête. Et c'est malheureusement encore le cas aujourd'hui, bien que cela est moindre.
C'est parce que cette haine envers les worgens s'était amoindrit qu'Alaera décida de refaire surface cinq ans après l'attaque de l'orphelinat. Ses pas la menèrent à Hurlevent, capital des humains. Elle avait entendu parlé d'un ordre qui avait été fondé pour la libération de Gilnéas. Comme elle en avait assez de rester à l'écart et que l'envie de se venger la tenaillait toujours, elle chercha a contacter la fondatrice de la Fierté de Crowley, la Vicomtesse Alcéir Heilagr. Une femme originaire de Gilnéas qui n'avait pas été contaminé par la malédiction.
Depuis la solitude laissa place à l'amitié et un amour qu'elle n'aurait jamais crut éprouver.
